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Journée Internationale contre le cancer
Table des matières
- Le cancer, qu’est-ce que c’est ?
- Qu'est-ce qu'une cellule cancéreuse ?
- Comment passe-t-on d'une cellule cancéreuse à un cancer ?
- Découvrez en vidéo les bases sur le cancer
- Nous répondons à vos questions !
- Une classification selon le stade d’évolution
- Comment un cancer se révèle-t-il ?
- Quels sont les différents types de cancers ?
- Les différents cancers selon les organes touchés
- Quelles sont les causes d’un cancer ?
A l’occasion de la journée internationale contre le cancer, Aide à l’Autonomie vous propose un article, pour en savoir plus sur ce virus qui est à l’origine de 1.80 millions de décès pour l’année 2020 (cancer du poumon)
Tous unis contre le cancer !
Le cancer, qu’est-ce que c’est ?
Le cancer est une maladie caractérisée par la prolifération incontrôlée de cellules. À terme, ces cellules anormales forment une masse appelée tumeur. Les cellules cancéreuses sont susceptibles d’envahir les tissus voisins et de se détacher de la tumeur. Elles peuvent aussi migrer vers d’autres organes par les vaisseaux sanguins et lymphatiques, en provoquant l’installation d’autres tumeurs : appelées métastases.
En détruisant son environnement, le cancer peut devenir un réel danger pour la survie de l'être vivant.
Qu'est-ce qu'une cellule cancéreuse ?
C'est une cellule indisciplinée, à la suite d’une agression ou un dommage et liée à une modification de la structure d’un gène ; c’est ce qu’on appelle une « mutation ». Parfois, l'agression est brutale et courte. Le plus souvent elle est de faible intensité, mais s'étend au fil des années.
Cette dégradation de la cellule constitue l’élément principal de tous les cancers. La cellule n'arrête plus de se multiplier, et reste en vie dans un organe où habituellement les cellules meurent et se renouvellent sans tarder. Cette prolifération va conduire à la formation de la tumeur, qui, en se développant arrive à détruire les bonnes cellules avoisinantes.
Comment passe-t-on d'une cellule cancéreuse à un cancer ?
Une cellule cancéreuse se multiplie abondamment et commence à former un regroupement de cellules. Les premiers regroupements de cellules sont généralement sans danger, ne se développent pas. Ils sont parfois même détruits par le système immunitaire.
Il faut un regroupement d'environ 100.000 cellules pour que l’on puisse considérer un début de tumeur.
Une tumeur devient dangereuse lorsque les cellules cancéreuses commencent à s’étendre vers des zones voisines. Cette infiltration devient nuisible puisque les cellules cancéreuses commencent à détruire les bonnes cellules, et mettent en danger le fonctionnement de l'organe.
Selon l’étude de l'Académie nationale française de médecine, le tabac serait la principale cause de cancer. Secondé par l'alcool, le surpoids et l’insuffisance d’exercice physique. La moitié des origines du cancer demeurent inexpliquées.
Le cancer est aujourd’hui reconnu comme la première cause de mortalité en France. Les structures les plus touchées sont le sein chez la femme, la prostate chez l’homme ou encore le côlon et le poumon. Les progrès de la recherche ont permis d’améliorer drastiquement le pronostic de la maladie, même à des stades avancés.
Découvrez en vidéo les bases sur le cancer
Nous répondrons aux questions suivantes :
- Peut-on guérir définitivement d’un cancer ?
- Si ma mère et ma grand-mère ont eu un cancer du sein, en aurai-je un forcément ?
- Certains régimes peuvent-ils guérir le cancer ?
- Pratiquer du sport permet de mieux lutter contre le cancer ?
- Peut-on soigner le cancer avec des comprimés ?
- Chez le patient âgé, y’a-t-il moins d’urgence à traiter le cancer ?
Peut-on guérir définitivement d’un cancer ?
Vrai,
Nous pouvons commencer à parler de guérison lorsque plus aucun signe de maladie n’est décelé à l’issue d’une période de 5 ans (10 ans ou plus pour certains cancers) de suivi du patient après fin des traitements.
Grâce à l’apparition de nouveaux traitements comme les thérapies ciblées, biologie moléculaire et l’amélioration des méthodes diagnostiques, permet de détecter les cancers à un stade plus précoce. Le taux de guérison des cancers est de ½, donc plus facile à prendre en charge et améliore grandement le pronostic de nombreux cancers :
- Chez les hommes : rein, mélanome et peau, prostate, testicule et tumeurs germinales
- Chez les femmes : peau, mélanome, sein, utérus, rein, glandes salivaires
Si ma mère et ma grand-mère ont eu un cancer du sein, en aurai-je un forcément ?
Faux,
En général, seuls 5 à 10% des cancers diagnostiqués résultent d’une prédisposition héréditaire. Également pour le cancer du sein : on estime que 90% des cas de cancer du sein ne sont pas liés au patrimoine héréditaire mais surviennent par hasard, c’est-à-dire sans prédisposition génétique identifiée.
Le cancer du sein est une maladie courante et peut survenir deux fois dans une même famille. Cependant, lorsque plusieurs cancers du sein sont identifiés chez des personnes d’une même famille, le médecin peut conseiller à la patiente, selon certains critères, la participation à une recherche de mutation génétique.
Certains régimes peuvent-ils guérir le cancer ?
Faux,
Depuis plusieurs années, le jeûne et les régimes associés font l’objet d’un emballement de la part du grand public du fait d’une large médiatisation de leur pratique et de leurs potentiels.
Les cancérologues des Hospices Civils de Lyon constatent une hausse à l’utilisation de ces pratiques chez leurs patients, avec des méthodologies variées (jeûne complet, restriction calorique, restriction protéique, régime cétogène sur glucides) et des objectifs différents, basés sur des convictions telles que :
- Pour une meilleure tolérance chimiothérapie, il faudrait avoir recours à des jeûnes courts
- Pour des effets anticancéreux, il faudrait appliquer des jeûnes plus longs, et parfois à risque de dénutrition
Seulement, l’expérimentation des données scientifiques montre qu’il n’y a pas d’affirmation d’un effet protecteur du jeûne et des régimes restrictifs chez l’être humain, pour minimiser le développement des cellules cancéreuses.
A l’inverse même, chez les patients atteints de cancer, la perte de poids et de masse musculaire examinées dans les études cliniques démontre un risque d’aggravation si le patient atteint le stade de la dénutrition.
La nutrition reste un élément essentiel dans la prévention des cancers et pendant la prise de traitements. Plusieurs études ont prouvé qu’à la suite d’un cancer, notamment celui du sein, la prise de poids, l’absence d’activité physique et un régime non équilibré pouvaient provoquer un risque de rechute. Il est vital que les médecins considèrent les attentes et pratiques de leurs patients dans leur alimentation.
Pratiquer du sport permet de mieux lutter contre le cancer
Vrai, il existe un appauvrissement des capacités cardio-respiratoires et musculaires chez les patients atteints de cancer. Cette anomalie, qu’on nomme « intolérance à l’effort » se traduit par une détérioration de l’autonomie, de la qualité de vie, de l’estime de soi et une fatigue intense.
Des études ont démontré les effets bénéfiques de l’activité physique concernant :
- L'activité physique diminue de 30 % les risques de cancers du sein et du côlon
- Une baisse de la fatigue liée aux cancers ;
- Une bonification globale de la qualité de vie (anxiété, sommeil, image du corps)
- Une meilleure tolérance des traitements et de leurs effets ;
C’est pour toutes ces raisons que la pratique d’une activité physique régulière auprès des patients atteints de cancer est primordiale pour une amélioration globale de leur santé. Découvrez les conseils pour un programme de remise en forme adaptés aux séniors.
Peut-on soigner le cancer avec des comprimés ?
Vrai, Plus agréable qu’une perfusion à l’hôpital, les chimiothérapies sous forme de comprimés sont en pleine croissance. Depuis 2020, elles symbolisent un peu moins de la moitié des traitements.
En réalité, la chimiothérapie par comprimé équivaut le plus souvent à ce qu’on appelle une thérapie ciblée. Les scientifiques ont identifié des anomalies présentes à la surface des cellules cancéreuses. Ces irrégularités aident la cellule cancéreuse à rester en vie et à se répandre. Les chercheurs ont également conçu des médicaments venant se fixer et isole l’anomalie pour éviter sa propagation. Ces médicaments sont prescrits seulement aux patients dont le cancer possède cette anomalie.
Généralement, ces comprimés disposent de moins d’effets secondaires que les chimiothérapies classiques. Cela, combiné au fait qu’il n’est pas inévitable de venir à l’hôpital, rend ces traitements moins déplaisants pour les patients.
En revanche, le traitement se doit d’être suivi avec rigueur et minutie car un oubli ou des interactions avec d’autres médicaments peuvent provoquer des conséquences sérieuses.
Chez le patient âgé, il y a moins d’urgence à traiter le cancer ?
Faux,
Même s’il est probable que l’apparition d’un cancer soit encouragée par le vieillissement, le cancer se développe de la même façon chez le patient âgé et le patient jeune.
Même si certains cancers sont dus au vieillissement de l’organisme comme le cancer de la prostate, il n’y a pas de cancers spécifiques pour les personnes âgées, mais le risque d’un certain nombre de cancers s’accroît fortement avec l’âge.
Une classification selon le stade d’évolution
Le grade du cancer correspond au degré de nocivité de la tumeur. Il est évalué selon une échelle numérotée de 1 à 3 :
• Grade 1 : les cellules tumorales ressemblent à des cellules normales et leur développement est lent ;
• Grade 2 : les cellules tumorales sont plus grandes que les cellules normales et se multiplient plus rapidement que ces dernières,
• Grade 3 : les cellules tumorales sont très différentes des cellules normales et elles présentent une croissance beaucoup plus rapide.
Le stade du cancer permet de mesurer la gravité du cancer et le pronostic de survie.
Le système qui permet au médecin d’assigner la tumeur est un système universel appelé le système
TNM (Tumor, Node, Metastasis) :
- Stade 0 ou stade précancéreux ;
- Stade 1 : la tumeur est unique et de petite taille ;
- Stade 2 : la tumeur est plus volumineuse ;
- Stade 3 : la tumeur envahit les ganglions lymphatiques ou les tissus avoisinants ;
- Stade 4 : présence de métastases dans d'autres organes à distance de la tumeur d'origine.
Comment un cancer se révèle-t-il ?
Suivant le type du cancer, la personne malade peut être alarmée par de multiples symptômes :
- Apparition d’une petite « boule » anormale qui grossit progressivement
- Ganglion anormalement gros
- Modification progressive de la voix
- Troubles du transit
- Perte inexpliquée de poids
Quels sont les différents types de cancers ?
Il existe à ce jour des centaines de cancers différents. Ces derniers se distinguent par :
- La nature du tissu touché ;
- L’organe ou la structure affecté(e) ;
- Le grade et le stade du cancer.
Les différents cancers selon les organes touchés
N’importe quel(le) structure ou organe du corps peut être affecté(e) par la maladie. Toutefois, les cancers les plus fréquemment diagnostiqués sont :
- Cancer du côlon et du rectum
- Cancer de l’estomac
- Cancer de l’ovaire
- Cancer de l’œsophage
- Cancer de la gorge
- Cancer de la peau
- Cancer de la thyroïde
- Cancer des testicules
- Cancer du col de l’utérus
- Cancer du foie
- Cancer du larynx
- Cancer du pancréas
- Cancer du poumon
Quelles sont les causes d’un cancer ?
Dans certains cas, il se peut qu’il n’y ait pas de réelles causes dû au cancer. Mais nous pouvons toujours assainir notre quotidien pour réduire les chances d’en développer.
On distingue notamment :
Le tabac
Le tabac est un facteur de risque prédominant pour différents types cancers (voies respiratoires, ORL, vessie).
De même pour l’alcool, sa consommation même à dose modérée augmente considérablement les chances de développer plusieurs cancers.
L'éthanol augmente le risque de cancers, et ceci d'autant plus que la dose ingérée est importante. Les cancers les plus favorisés par l'alcool sont :
- Le cancer du foie et le cancer du pancréas
- Les cancers des voies aérodigestives supérieures : cancer de la bouche (langue, cavum, lèvres), cancer de l'œsophage, cancer de l’estomac ;
- Le cancer du sein ; une femme consommant 50 grammes d'alcool par jour (soit 5 verres de vin) son risque de développer un cancer du sein de 50%. Pour 18g/jour (Soit 2 verres) son risque reste augmenté de 7 %.
Les radiations
Les radiations en trop grande quantités sont cancérigènes. Il est donc important d'utiliser correctement les crèmes solaires lors d'une exposition prolongée au soleil car cela augmente considérablement le risque de cancers de la peau à cause des ultraviolets émis par le soleil.
L'obésité
L'obésité jouerait un rôle dans près de 4 % des cancers, c'est un facteur de risque qui serait en forte augmentation à la suite d’une étude réalisée au Etats-Unis. On a récemment estimé qu’un indice de masse corporelle de 30 à 35 (seuil de l'obésité) augmente d'un tiers le risque de mourir du cancer.
- 100.000 cas de cancer seraient ainsi provoqués par l'obésité chaque année pour les années 2000-2010 ;
De plus, les chances de survie sont fortement diminuées chez l'obèse, car leur cancer est souvent identifié plus tardivement.
Possiblement pour les mêmes raisons, l'obésité de la mère aggrave aussi le risque de cancer du testicule chez le nouveau-né.
De même que l’obésité accroît le risque de cancer du pancréas, le risque est doublé pour ceux qui étaient obèses ou en surpoids à l'adolescence, comparés à ceux qui n'ont jamais été obèses ou en surpoids. Sur tous les cas de cancer étudiés, 27 % ont été attribués à l'obésité (les autres facteurs de risque pour ce type de cancer sont surtout le tabagisme (25 % des cas) puis le diabète).
La pollution
Les cancérologues dénoncent la pollution chimique comme les pesticides d'être responsable d'une grande majorité de cancers. En opposition avec le rapport de l'académie des sciences de médecine, l’étude démontre que la pollution présentant des produits cancérogènes, notamment : l’amiante, benzène, arsenic, formaldéhyde, gaz moutarde, iode 131 et radon ainsi que des impuretés comme les poussières de bois, le goudron de houille et la suie augmente le risque de contracter un cancer. L'OMS estime à 10% la proportion de cancers liés au travail, ce qui correspond à plus de 200 000 décès annuels.
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